dimanche 31 mars 2019

JOUR 1 :ORBIGNY-AU-MONT– COIFFY-LE-HAUT -Haute Marne (29km) 
villages traversés : Marcilly-en-Bassigny –Varennes-sur-Amance - Chézeaux

« La marche permet à la tête de s’aérer et à l’esprit de vagabonder. Je peux m’extasier face au tableau impressionniste que la lumière matinale compose de son pinceau évanescent en jouant avec la brume et les couleurs des prairies, en peignant avec le mouvement des feuilles ou … l’indifférence des nuages. » 
« Petite philosophie du marcheur »… 


Le 9 mars 2018, j’arrivais à Orbigny-au-Mont après avoir traversé la citadelle de Langres dans un froid venteux qui me faisait presser le pas. Un an après, c’est un tout autre ciel qui enlumine le plateau ce Langres réputé pour son rude climat. Aucun nuage, pas de vent, c’est un ciel azur qui m’accueille dans la lumière matinale,à l’endroit où j’avais terminé l’année passée. 











Les arbres ont encore conservé leur nudité hivernale. Les primevères tapissent les talus… Les oiseaux gazouillent avec bonheur mais le soleil a dû s’égarer dans le calendrier ou a-t-il pris au pied de la lettre le passage de l’heure d’hiver à l’heure d’été ? 









Je traverse le sud de la Haute-Marne plus exactement la communauté de communes du Pays de Chalindrey, de Vannier, Amance et la région de Bourbonne-les-Bains. Soixante-trois communes, 15 638 habitants soit 19,4 habitants au km². Sur les vastes prairies des plateaux, les troupeaux de moutons remplacent peu à peu les charolaises… 




De profondes petites vallées scarifient le plateau. La marne, cette roche argilocalcaire tendre, est un sol facile à éroder pour chaque petit cours d’eau. Il me faut monter ou plus exactement grimper plusieurs fois, randonner dans les bois et forêts ou longer de beaux pâturages, puis redescendre sur des pentes abruptes jusqu’à un petit ruisseau et recommencer. Pas de ferme éparpillée dans la campagne. La vie est regroupée dans les villages que je traverse.


Parfois, ils se font face à seulement deux kilomètres. Les villages sont quasiment restés dans leur jus. Pas de lotissement à l’entrée, pas de bâtiment en tôles laquées dans la zone d’activité… Les bâtisses traditionnelles composées de la maison d’habitation et d’une grange avec un grand portail se collent les unes aux autres créant ainsi un village rue. Seule une grande église en marque le centre. Les bars ou les boutiques sont trop souvent à vendre. Je découvre sur la place du villageVarennes-sur-Amance un magasin-épicerie associatif signe d’un nouveau dynamisme comme pour certaines maisons-granges qui se parent de façades embellies. 

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