samedi 9 septembre 2017



ANDREE et THIERRY de NEVERS




Profitant des évènements locaux, nous assistons vendredi soir, dans l'église de la Charité sur Loire au concert du trio Origo, ensemble polyphonique de trois femmes chantant a capella, et échangeons nos impressions sur la Nièvre avec nos voisins de bancs… Neversois, Andrée et Thierry expriment leur dépit sur le repli de leur ville, Nevers : « elle manque de vie», nous disent-ils… Mais passionnés par l’histoire de leur ville, ils nous vantent, toutefois, les incontournables de la préfecture nivernaise.














En fait, nous sommes agréablement surpris par cette ville moyenne. Bien sûr, il nous faut dépasser l’interminable entrée de ville enchâssée dans une succession de zones commerciales aux enseignes internationales et identiques dans toutes les villes françaises… Mais une fois arrivés dans le centre-ville, nous découvrons une cité au fort patrimoine éclairé par la pierre chaude de Bourgogne. Les vitraux contemporains de la cathédrale St Cyr et Ste Julitte illuminent la nef et les chapelles attenantes. 



Pierre Bérégovoy, ancien maire, a su redonner de la splendeur au Palais Ducal, célébrant autant l’histoire que la modernité… Un vaste espace piétonnier ou semi piétonnier nous permet de découvrir les nombreuses richesses historiques et architecturales tels que l’église romane St Pierre ou l’arc de triomphe du XVIIIè qui enjambait la fameuse Nationale 7 jusqu’en 1966… Nevers est une ville éclectique : la faïence côtoie le sport automobile avec le circuit de Magny-Cours et l'histoire tumultueuse des comtes de Nevers avec la châsse de la petite Bernadette de Soubirous.  

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