ANDREE et THIERRY de
NEVERS
Profitant des évènements
locaux, nous assistons vendredi soir, dans l'église de la Charité
sur Loire au concert du trio Origo, ensemble polyphonique de trois
femmes chantant a capella, et échangeons nos impressions sur la
Nièvre avec nos voisins de bancs… Neversois, Andrée et Thierry
expriment leur dépit sur le repli de leur ville, Nevers :
« elle manque de vie», nous disent-ils… Mais passionnés
par l’histoire de leur ville, ils nous vantent, toutefois, les
incontournables de la préfecture nivernaise.

En fait, nous sommes agréablement surpris par cette
ville moyenne. Bien sûr, il nous faut dépasser l’interminable
entrée de ville enchâssée dans une succession de zones
commerciales aux enseignes internationales et identiques dans toutes
les villes françaises… Mais une fois arrivés dans le
centre-ville, nous découvrons une cité au fort patrimoine éclairé
par la pierre chaude de Bourgogne. Les vitraux contemporains de la
cathédrale St Cyr et Ste Julitte illuminent la nef et les chapelles
attenantes.


Pierre Bérégovoy, ancien maire, a su redonner de la
splendeur au Palais Ducal, célébrant autant l’histoire que la
modernité… Un vaste espace piétonnier ou semi piétonnier nous
permet de découvrir les nombreuses richesses historiques et
architecturales tels que l’église romane St Pierre ou l’arc de
triomphe du XVIIIè qui enjambait la fameuse Nationale 7 jusqu’en
1966… Nevers est une ville éclectique : la faïence côtoie
le sport automobile avec le circuit de Magny-Cours et l'histoire
tumultueuse des comtes de Nevers avec la châsse de la petite
Bernadette de Soubirous.
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