LA SOUTERRAINE
côté pile et côté face
Les pas me conduisent
après St Priest-La-Feuille (à ne pas confondre avec St Priest- La
Plaine sa voisine) vers La Souterraine. Le bruit de la quatre-voies
rapide Montluçon-A20 (Paris –Limoges) envahit l’espace sonore,
d’abord timidement puis de plus en plus assourdissant… Des
éoliennes font tourner les pâles donquichotiennes avec langueur…
Elle semble surveiller le bord ouest de la cité…
L’approche
rompt avec la quiétude limousine dans laquelle nous baignons depuis
lundi… La ville semble bien peu attirante pour le marcheur qui
arrive de villages pittoresques… La banderole de soutien aux 230
grévistes de GM&S plantée devant le premier rond-point de la
ville rappelle la dureté économique qui se vit… La première
impression laisse un goût amer…
Mais il faut continuer à
pénétrer plus en avant dans cette troisième ville de la Creuse…
Alors, c’est une autre
face qui se présente. Des bâtisses patrimoniales restaurées
exhibent leurs vieilles pierres… Des rues commerçantes colorées
manifestent une vitalité commerciale… Un centre piétonnier
entourant l’église abbatiale et sa crypte médiévale invite à
déambuler. Une judicieuse alliance de l’ancien et du contemporain
inscrit cet espace dans le 21ème
siècle sans rompre avec l’histoire de cette ville fondée autour
d’un prieuré accueillant les pèlerins vers St Jacques de
Compostelle…
La Souterraine comme
beaucoup de petites villes exposent trop souvent leurs difficultés
mais oublient leurs atouts : richesse patrimoniale, proximité
de l’autoroute A20, gare située sur la Ligne Paris-Limoges…
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