mercredi 30 août 2017

LA SOUTERRAINE

 côté pile et côté face


Les pas me conduisent après St Priest-La-Feuille (à ne pas confondre avec St Priest- La Plaine sa voisine) vers La Souterraine. Le bruit de la quatre-voies rapide Montluçon-A20 (Paris –Limoges) envahit l’espace sonore, d’abord timidement puis de plus en plus assourdissant… Des éoliennes font tourner les pâles donquichotiennes avec langueur… Elle semble surveiller le bord ouest de la cité… 

L’approche rompt avec la quiétude limousine dans laquelle nous baignons depuis lundi… La ville semble bien peu attirante pour le marcheur qui arrive de villages pittoresques… La banderole de soutien aux 230 grévistes de GM&S plantée devant le premier rond-point de la ville rappelle la dureté économique qui se vit… La première impression laisse un goût amer… 


Mais il faut continuer à pénétrer plus en avant dans cette troisième ville de la Creuse…
Alors, c’est une autre face qui se présente. Des bâtisses patrimoniales restaurées exhibent leurs vieilles pierres… Des rues commerçantes colorées manifestent une vitalité commerciale… Un centre piétonnier entourant l’église abbatiale et sa crypte médiévale invite à déambuler. Une judicieuse alliance de l’ancien et du contemporain inscrit cet espace dans le 21ème siècle sans rompre avec l’histoire de cette ville fondée autour d’un prieuré accueillant les pèlerins vers St Jacques de Compostelle…

La Souterraine comme beaucoup de petites villes exposent trop souvent leurs difficultés mais oublient leurs atouts : richesse patrimoniale, proximité de l’autoroute A20, gare située sur la Ligne Paris-Limoges…    

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