mardi 2 avril 2019


JOUR 3 : LAMARCHE - AUZAINVILLIERS Vosges (33 km) 

Villages ou villes traversés : Dombrot-le-Sec – Contrexéville -Vittel

Une agriculture productive 
En Haute-Marne, hors des villages, la campagne ne s’embarrasse pas de bâtiment qu’ils soient en pierre ou en tôle. Entre les forêts et les parcelles cultivées, seuls quelques troupeaux de moutons ou de charolaises égayent le paysage. Par contre, dans les Vosges, d’immenses bâtiments de type industriels rythment le paysage. Sans doute, jusqu’à la modernisation de l’agriculture, dans les années 1970, la polyculture traditionnelle de petites fermes regroupées dans les villages a été balayée par la modernisation et l’agrandissement. Les fermes sont toutes récentes. Aucun bâti ancien ni maison d’habitation marque un passé. Elles sont posées au cœur d’imposantes parcelles de plusieurs dizaines d’hectares. Gaëtan, exploitant une de ces fermes me le confirmait « elles font toutes 100/150hectares. Ici c’est l’élevage. » Les vaches, des Montbéliardes, ne vont pas au champ : c’est le zéro pâturage.  Elles sont alimentées directement dans leur stabulation. Leur lait se transforme en « Caprice des Dieux » ou en « Munster ». 







Un chemin ancestral







Parfois, au détour du chemin, des vestiges émergent qui nous relient aux nombreux marcheurs qui ont fréquenté le chemin. Ainsi, j’ai cheminé sur une ancienne voie romaine. Sa rectitude m’a simplifié la vie. Douze kilomètres de ligne droite me permettaient d’alléger ma surveillance des balises du GR 7 et me permettait de vagabonder à l’époque des auriges et des quadriges. A un autre moment, sur un sentier forestier, je butte sur une borne millénaire. Combien de pèlerins, de camelots, de cheminots l’ont-ils croisée ? 










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