vendredi 9 mars 2018


JOUR 9: PERROGNEY-LES-FONTAINES - ORBIGNY-AU-MONT via LANGRES (33km) 





Langres, ville au passé glorieux



L’oppidum devenu cité féodale fortifiée, perchée sur une table calcaire avec un escarpement abrupt de plus 50 mètres, se targuait d’être imprenable. Cela s’est révélé exact car les remparts d’une longueur de trois kilomètres se dressent encore bien fièrement en 2018. Ce sont les plus beaux de France parait-il ? A l’époque féodale, Langres était une ville fort réputée. Elle est même devenue un « duché pairie » au XIIème siècle : l’évêque de Langres cumulait les titres et les charges de ducs et pair de la Couronne de France. La richesse patrimoniale de la ville intra-muros témoigne de son rayonnement religieux et artistique. 
Langres s’enorgueillit de l’enfant du pays: Denis Diderot et en tire  une fierté certaine. 



Malgré l’arrivée du train au milieu du 19ème siècle la reliant à la modernité, la ville ne put pas s’adapter. Ses heures de gloire étaient passées. Si le diocèse de la Haute-Marne s’appelle encore le diocèse de Langres, l’évêque a transféré ses services à Chaumont, la préfecture. Langres, ville puissante au temps féodal, place militaire vaillante face à l’ennemi prussien est restée amarrée au quai du passé. Une douce mélancolie m’envahit lors de mes pérégrinations dans les rues et ruelles aux noms souvent savoureux et aux bâtisses historiques. Les boutiques fermées, les maisons à vendre, le vent froid de mars plongent le visiteur dans l’embarras. 
Que faire pour inverser cette lente agonie ?



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