jeudi 16 février 2017

jour 6 : LA ROQUETTE - SALLES COURBATIES

 (32km et 500m de dénivelé cumulé)



Le parcours a quitté les gorges profondes de l’Aveyron pour musarder sur les crêtes du Rouergue. Murets et caselles en pierres sèches marquent le paysage. La lande de Borie (ou petit causse) témoigne de l’âpreté de la vie locale avant le XXème siècle. L’agriculture vivrière n’est plus de mise. Si le tracteur ne peut pas passer, c’est le genévrier et le chêne pubescent qui reviennent et colonisent les terres ingrates qui ont pourtant longtemps nourri ceux qui s’échinaient à en prendre soin. Il ne reste que ces innombrables murets pour rappeler l’énergie des hommes d’ici pour vivre de cette terre…

Les caselles sont de petits édifices de pierres sans mortier réparties un peu partout dans la campagne. Petite ou grande, ronde ou carrée peu importe… Elles sont faites avec les pierres ramassées dans les champs voisins. Pas de liant ni de mortier… Elles servaient pour se reposer des travaux des champs, pour ramasser des outils, pour s’abriter, parfois pour mettre à l’abri des animaux… Il est dit que pour éviter que les enfants et les vieillards ne tombent dans le désœuvrement, on leur confiait l’érection des caselles. Ils servaient ainsi la communauté et se valorisaient en même temps. Un genre de service civique local en fait !


Pigeonnier
Réservé à l’aristocratie jusqu’à la Révolution, le pigeonnier symbolisait l’émancipation et aussi un statut social… Souvent écarté du logis principal, il peut aussi dominer la demeure. Chaque gentilhommière, chaque métairie, chaque manoir a son pigeonnier.


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