jour 6 : LA ROQUETTE - SALLES COURBATIES
(32km et 500m de dénivelé cumulé)
Le parcours a quitté les gorges
profondes de l’Aveyron pour musarder sur les crêtes du Rouergue.
Murets et caselles en pierres sèches marquent le paysage. La lande
de Borie (ou petit causse) témoigne de l’âpreté de la vie
locale avant le XXème siècle. L’agriculture vivrière n’est
plus de mise. Si le tracteur ne peut pas passer, c’est le genévrier
et le chêne pubescent qui reviennent et colonisent les terres
ingrates qui ont pourtant longtemps nourri ceux qui s’échinaient à
en prendre soin. Il ne reste que ces innombrables murets pour
rappeler l’énergie des hommes d’ici pour vivre de cette terre…
Les caselles sont de petits édifices
de pierres sans mortier réparties un peu partout dans la campagne.
Petite ou grande, ronde ou carrée peu importe… Elles sont faites
avec les pierres ramassées dans les champs voisins. Pas de liant ni
de mortier… Elles servaient pour se reposer des travaux des champs,
pour ramasser des outils, pour s’abriter, parfois pour mettre à
l’abri des animaux… Il est dit que pour éviter que les enfants
et les vieillards ne tombent dans le désœuvrement, on leur confiait
l’érection des caselles. Ils servaient ainsi la communauté et se
valorisaient en même temps. Un genre de service civique local en
fait !
Pigeonnier
Réservé à l’aristocratie jusqu’à
la Révolution, le pigeonnier symbolisait l’émancipation et aussi
un statut social… Souvent écarté du logis principal, il peut
aussi dominer la demeure. Chaque gentilhommière, chaque métairie,
chaque manoir a son pigeonnier.




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