jour 8 : CONQUES - MONTREDON ( 29km et 900m de dénivelé cumulé)
Le
GR 65 reprend la « Via Podiensis » qui conduisait, jadis,
les pèlerins de la cathédrale Notre-Dame du
Puy-en-Velay au
but ultime : Santiago
de Compostela…
Je vais prendre ce GR 65 de Conques à Figeac. Je poursuivrais
ensuite mon chemin sur le GR 6 , chemin qu’ empruntaient autrefois, les pélerins pour
aller jusqu’à Rocamadour… mais ce sera au mois de mai…
Chris
m’a accompagné sur les premiers kilomètres depuis le pont romain
de Conques classé au patrimoine de l’Unesco. Ces premiers
kilomètres sont magnifiques certes mais aussi difficiles à cause
d’un dénivelé de 300m… Nous pensons à nos amis, Pascal et
Michel, qui ont posé leurs pas sur ce chemin les années passées…
Ensuite la Via Podiensis utilise un peu trop à mon goût les routes
goudronnées même si peu de véhicules y roulent. Toutefois le
chemin domine les crêtes et nous offre de superbes panoramas.
Nous
distinguons nettement le plomb du Cantal enneigé au loin. Il paraît
que par temps très clair, nous pourrions apercevoir la flèche de la
cathédrale de Rodez.
En
février, les pèlerins doivent rester au chaud car je n’en ai pas
rencontré un seul. Il faut sans doute attendre la saison, en avril,
pour que la route soit animée. Sur le parcours, quelques publicités
de gites ou de chambres d’hôtes invitent le pèlerin à s’y
rendre. Chacun essaie de rivaliser d’inventivité pour l’attirer.
Cela fait quand même presque 15 000 pèlerins par an à
nourrir, coucher et dorloter sur ce GR
Certaines communes riveraines du chemin essaient visiblement de « choyer » ce passant alors que d’autres semblent l’ignorer. Il en est de même pour les riverains du chemin. Quelques coquilles ou messages de bonne route témoignent de l’attention portée aux pèlerins. Par contre, d’autres manifestent leur désintérêt ou leur crainte en affichant des : « défense d’entrer » ou « propriété privée »…
Je suis surpris en passant à l'arrière de certaines fermes de patauger dans le jus de fumier ou de chevaucher des bouts de bâches de plastiques . Une certaine incompréhension de « mondes différents » s’exprime-t-elle ainsi ?
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