jour 5 : LAGUEPIE- La ROQUETTE (Aveyron)
33km et 900m de dénivelé cumulé
Du Tarn en Aveyron
Le GR 36 suit la rivière Aveyron .
Le
bourg de St Martin Laguépie est à la confluence de l’Aveyron et
du Viaur. Rive gauche, c’est St Martin Laguépie, commune du Tarn
et rive droite, c’est Laguépie, commune du

Au-delà de l’aspect administratif,
les terres argilo-calcaire de l’Albigeois deviennent granitiques
et schisteuses. Nous entrons dans le Rouergue et dans le Massif
Central. Les ardoises et parfois les lauzes remplacent les tuiles…
Les briques ont disparues. Les bâtisses se parent de pierres et
affichent leur solidité… C’est du costaud par ici…
Les vallées des rivières, comme celle de l'Aveyron, sont fortement encaissées. Des futaies, parfois envahies de mousse, colonisent les flancs abrupts. Il faut escalader les crêtes pour découvrir un panorama où les puechs ( collines en occitan ) essaient de rivaliser entre eux. Certains arborent une croix. Quelques-uns, se flattent de porter un château ou une tour. Beaucoup n’ont que leur hauteur à montrer.
L’Aveyron, gonflée par les pluies récentes, rugit. D’ailleurs en ce moment est-ce une rivière ou un torrent ?
Le GR36 est varié. Aujourd’hui, Il
utilise les anciennes drayes, anciens chemins parfois préromains ou
les chemins calendés , nommés peyrades qui sont construits sur la
technique de la calade (association de pierres et de petits cailloux
sans liant)… Ces réseaux de voies de communication très actives
jusqu’au moyen âge sont peu à peu tombés en désuétude puis
abandonnés … La végétation a repris ses droits… La randonnée
au long cours leur redonne une nouvelle vie…
Najac : une belle
découverte
L’accès vers Najac à partir du
chemin est splendide.
Au détour du chemin accroché au bord d’une crête, le village médiéval se montre au loin, lumineux dans le soleil d’hiver…
Puis, arrivé sur la crête, le château fort dressé sur son piton se découvre et nous dévoile toute sa puissance…
Najac me semble proche mais il faut passer de l’autre
côté de la vallée de l’Aveyron. Ici la rivière forme ici de
profondes gorges qu’il faut descendre puis remontrer. Cette
ancienne bastide du Rouergue est construite dans un méandre de la
rivière et s’accroche sur le versant sud du coteau tenue en
respect par le château fort… Cette cité n’a peut-être pas les
riches bâtiments de Cordes mais elle a un charme certain sans les
nombreuses échoppes commerciales.
Au détour du chemin accroché au bord d’une crête, le village médiéval se montre au loin, lumineux dans le soleil d’hiver…
Puis, arrivé sur la crête, le château fort dressé sur son piton se découvre et nous dévoile toute sa puissance…
Quelques rencontres sur le chemin
En marchant l’hiver, je sais que les
rencontres vont être rares… à part les cormorans qui semblent
s’être donnés rendez-vous sur quelques arbres morts gisants sur
les rives de l’Aveyron ou un renard qui se croit seul dans les
sous-bois… C’est pourquoi, au détour du chemin, je suis bien
étonné de croiser Claire, une randonneuse. Cette jeune normande
profite d’une semaine de vacances pour cheminer entre Villefranche
de Rouergue et Toulouse. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir
500 mètres après, un couple d’anglais qui randonnent aussi.
Eux-mêmes étaient partis de Villefranche et se rendait à Cordes en
trois jours.
Je marche depuis 5 jours, je n’ai
rencontré aucun randonneur et en 10 minutes d’intervalle j’en
croise trois… Heureuse surprise du chemin…
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